Écosse,
De tes « hautes terres », enfer paradisiaque où l’espace devient parenthèse hors du monde aux douces collines des « basses terres » qui caressent les cieux de leurs couleurs chatoyantes entre arbres et cultures, tu ne te laisses pas si facilement approcher…
Patience, longueur de temps… Poésie géographique dont les assonances tumultueuses de tes vents déchirent les nuages sur tes cimes pour mieux renforcer l’éclat de ta peau se miroitant entre les brumes qui bordent tes lochs.
Quels secrets larvés sont bordés dans ces nappes vaporeuses ? Chaque pierre semble respirer, chaque brique de tourbe sentir un morceau d’histoire, tantôt nimbée de légendes romanesques, tantôt suintant de sombres batailles et leurs fantomatiques victimes d’antan…
Tout comme la rugosité de tes whiskies fait éclater en bouche le souvenir des tourments claniques, mais qui évoquent aussi les couleurs des tartans vibrant sous les lumières lunatiques qui te rendent si merveilleuse en toute circonstance…
Quel plus bel écrin pour la vie sauvage, qui sait combien l’existence brille d’autant plus qu’elle est fragile et éphémère, tant dans les glens verdoyants que dans les landes stériles ou les empires minéraux des Hébrides…
Par quelle force mystérieuse parviens-tu à assurer autant de protection à ta faune quand tu te fais assaillir par les indomptables colères d’Éole et de Poséidon ?
Oui, Écosse, merveilleuse Écosse, tu es complexité, kaléidoscope, contradiction, riche de paradoxes mais d’une attirante puissance.
Tu ne te visites pas, tu te vis… Tu ne te donnes pas, il faut te conquérir. Ou plutôt, t’aborder avec humilité pour t’apprivoiser quand bien t’en prenne l’envie…
T’admirer, te toucher, te sentir, t’écouter, te goûter, te comprendre…
Patience, longueur de temps…
Alors laissez-vous porter par (presque !) tous vos sens, quitter le monde pour mieux vous imprégner de la symphonie écossaise, cousue de poésie, de mystère, et de violents corps à corps entre brutalité sauvage et gracieuse douceur autour de ses paysages, sa faune, sa flore, ses couleurs, son patrimoine.
Bienvenue sur mon « île aux images », puisse « Eilean-images.com » vous faire rêver…
Frédéric Marcel
Scotland,
From your highlands, a heavenly hell where open space becomes a welcome break from the rest of the world, to the sweet rolling hills of your lowlands, kissing the skies with their shimmering colours, a patchwork of trees and farmland. How untameable you are.
Patience and time… A geographical ode where the stormy assonance of your gales rips across the clouds over rugged tops to better reveal your skin shimmering through the mist surrounding your lochs.
What secrets lay dormant in this mist-laden blanket? Each stone seems to tell a tale, each peat brick radiates a piece of history, at times shrouded in romantic legends, at times bleeding dark battles and their ghostly witnesses of yore…
Just as the roughness of your whiskies leaves an aftertaste of clan turmoil but also speaks of the vibrant colours of tartans blazing under changing lights, making you forever outstanding…
How wonderful a setting for wildlife. How does life shine so brightly whilst remaining so fleetingly fragile across your lush glens, hopelessly barren moors, or Hebridean mineral empires?
Through which mysterious force do you manage to protect it so well while being stormed by Eole and Poseidon’s raging tempests?
Yes, Scotland, exquisite Scotland, you are complexity, kaleidoscope, contradiction, rich with paradoxes yet powerfully compelling.
You are not to be visited, you are to be lived. You do not give yourself away; you must be conquered—or rather, approached with humility, to be tamed only when you choose to allow it.
To admire you, touch you, feel you, listen to you, taste you, understand you…
Patience and time…
So let yourself be carried away by (almost!) all your senses, leave the world behind to fully immerse yourself in the Scottish symphony—woven with poetry, mystery, and fierce duels between wild brutality and graceful gentleness, all within your landscapes, fauna, flora, colours, and heritage.
Welcome to my “Isle of Images”; may “Eilean-images.com” make you dream…
Frédéric Marcel